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18 ans d’engagement au service des Vannetaises et des Vannetais

Au conseil de juin et dans sa conférence de presse de rentrée, le candidat/Maire renvoie tout projet et toute décision à l’année prochaine. Il a de nouveau enclenché la machine à promesses. On voit resurgir la promesse d’aménagement de la rive gauche, comme il y a six ans. Le mandat qui se termine devait régler le problème, il n’en est rien. Après de multiples reculades, le maire a fini par rejoindre (du moins dans les paroles) les propositions que notre groupe avait déjà formulées, à savoir une maîtrise du foncier le long de la Marle. Cette vacuité pose question. Est-ce que cela dénote son incapacité à proposer un projet ambitieux ? Et les autres promesses non tenues seront à nouveau dans son programme ?

Il reste 6 mois avant les élections. Le maire ne va pas lancer de nouveaux chantiers. Il va refaire quelques trottoirs et terminer les chantiers en cours, les inaugurer, même s’ils ne sont pas finis (cf. Cliscouet il y a 6 ans).

Mais je ne vais pas rentrer plus dans les détails, je laisse le soin à ceux qui vont faire campagne de mettre l’accent sur la catalogue des promesses non tenues.

En ce qui me concerne, après 18 ans au service des Vannetaises et des Vannetais, je ne me représenterai pas à la prochaine élection municipale de 2026. Mon engagement a été intense. C’est bien comme un service que j’ai vécu mes mandats de conseiller municipal et communautaire. J’ai été en contact régulier avec les citoyens, avec les militants politiques, avec les membres de notre liste d’union. J’ai participé à la quasi totalité des 110 conseils municipaux organisés lors de cette période. Avec les différentes équipes dans lesquelles j’étais engagé, j’ai porté les valeurs de l’écologie politique et plus généralement les valeurs de la gauche : urgence climatique, justice sociale, défense de la démocratie. Même si d’être dans l’opposition peut être ingrat, nous avons sans cesse reçu des encouragements à continuer de défendre nos valeurs.

Je ne me représente pas pour plusieurs raisons :

  • d’une part, l’âge. Je ne veux pas commencer un mandat à 67 ans pour le finir à 73 ans ! Place aux jeunes. C’est ce que j’ai fait à l’intérieur du groupe local des Écologistes. Je n’y ai plus de responsabilités depuis plusieurs années. Des militants sont préparés à prendre la relève ;
  • D’autre part, j’ai déjà fait 3 mandats et il est temps de renouveler les représentants de l’écologie politique à Vannes ;
  • Enfin, je suis en retraite professionnelle, j’y ai beaucoup de goût et je vais être encore plus près de ma famille qui a toujours été prioritaire pour moi. Ma femme et mes enfants m’ont beaucoup soutenus dans cet engagement et je les en remercie. Je vais continuer mon engagement auprès des Écologistes et de l’écologie en général. Ma volonté d’engagement de citoyen dans la vie publique est intacte, simplement, la forme va changer.

Je dois maintenant tirer le bilan de ce mandat et plus généralement des trois mandats de conseiller municipal et communautaire. À titre personnel, pour les écologistes, pour la gauche que nous représentons.

Pour moi, l’engagement municipal ne vaut que dans la durée. D’abord pour acquérir de l’expérience. Il n’y a pas de formation d’élus qui ne passe pas d’abord par l’expérience. Il faut savoir s’arrêter mais il faut aussi durer suffisamment pour comprendre, proposer, avoir du poids et de l’autorité. J’ai remarqué que même si les propositions que nous faisions n’étaient pas retenues sur le coup à cause de postures politiciennes, nos idées faisaient leur chemin : en matière de déplacement doux, dans la gestion des équipements (mutualisation du stade de la Rabine, place de la voiture/piétonisation des rues du centre-ville, mise en place des conseils de quartier, abandon de la règle des 19 logements comme plafond, entre autres exemples). Nous ne saurons jamais à quel degré notre opposition a fait bouger les lignes mais dès le début de mon premier mandat, nous avons fait des propositions de parkings relais, de piétonisation, de couloirs de bus en sites propres. On se faisait soit toiser, soit rire au nez. Même s’il y a eu des progrès, le maire va construire un parking en centre ville, à l’encontre du simple bons sens. Il ne sert à rien de développer des mesures pour pacifier la circulation en ville si on construit un parking qui va l’engorger encore plus qu’il ne l’est.

Avec les partenaires de la gauche, nous avons fait le choix de l’unité depuis 4 mandats. Nous n’avions ni les forces ni la volonté de nous affronter aux premiers tours. Je suis un des artisans, avec Simon Uzenat, de cette volonté du rassemblement des forces de gauche. Chacun a ses particularités mais c’est ensemble qu’on peut agir. Certains préfèrent la posture radicale sans concessions, au risque de ne pouvoir agir. Je préfère l’union dans le respect des valeurs de chacun.

Notre opposition a été constructive, c’est à dire que nous ne nous opposions pas systématiquement et que lorsque nous nous opposions, nous avions des propositions réalistes à opposer. Nous nous sommes heurtés souvent à des postures dogmatiques, propres à une idéologie conservatrice.

Parmi les grandes réussites, il y a l’adoption du Parc Naturel Régional (PNR). La gauche était pour, la droite divisée. Il a fallu s’y prendre à deux fois mais la préoccupation écologique était enfin prise en compte sur le territoire.

Quant aux échecs, celui qui m’a le plus affecté, c’est l’abandon du collège Montaigne. Alors qu’il était en zone prioritaire, on a fermé le collège public qui faisait le lien entre les écoles maternelles et élémentaires et le lycée et l’IUT du quartier. Cette chaîne éducative a été rompue. Le projet de réhabilitation de Kercado ne parle pas de réouverture du collège alors que ce serait un sacré marqueur de réussite.

Ce qui a été le plus difficile à vivre, c’est le manque d’information en provenance du maire. l’opacité et le manque de transparence ont été la règle, notamment pendant ce mandat. Comme on l’a vu avec le centre administratif municipal, il décide seul. Il fait son annonce en public alors que les adjoints ne sont pas au courant. C’est une pratique de plus en plus solitaire du pouvoir. D’ailleurs, Vannes ne l’intéresse plus. Il veut un mandat national, à bon entendeur, salut.

Vannes continue à se développer à un petit rythme là où des grandes décisions structurelles sont à prendre : le logement des jeunes et des familles modestes, dans les quartiers et le centre-ville, la mise en place d’un schéma de circulation en ville et en périphérie, le développement du transport en commun.

La saturation actuelle du trafic routier est l’illustration du manque de vision et d’anticipation. Au lieu de se lamenter sur le sort du contournement routier de Vannes, il eût fallu prendre des décisions de développement. Par exemple, la gare aurait du faire l’objet d’un projet ambitieux comme c’est le cas 20 ans après. Au lieu de cela, il a juste été ajouté une véranda à la gare. C’est seulement maintenant que l’offre de train sur l’axe Rennes Quimper monte en puissance. C’est le résultat d’une absence de vision de la droite vannetaise depuis des années, alors que notre ville aurait pu avoir une dynamique ambitieuse autour de ce quartier, d’autant qu’elle vient d’abandonner le seul projet culturel dans ce secteur, le Hangar.

La seule grande décision qui a été prise, c’est la construction du tunnel de Kérino qui a été un aspirateur à voitures. Une de ses raisons d’être, c’était la suppression des voitures place Gambetta. Chacun a pu le constater, c’était une duperie.

Nous avons déploré l’abandon de la police de proximité, avec la fermeture des postes de Kercado et Ménimur, remplacée par de la vidéosurveillance. Les caméras ne rassurent pas autant que des personnes visibles sur le terrain. Il suffit d’être hors du champ des caméras pour continuer son trafic.

Je vais rester conseiller jusqu’à la fin du mandat et co-responsable du groupe. Nous avons encore 4 conseils et même s’il n’y aura plus de décisions importantes, il faut maintenir notre vigilance et continuer à porter la voix des Vannetais.

Je quitte avec la satisfaction du travail accompli. J’ai beaucoup donné, j’ai beaucoup reçu aussi. Rien n’est parfait mais je suis resté fidèle à mes valeurs, j’ai porté des combats dont je crois profondément qu’ils sont justes.

Christian Le Moigne

Co-chef de file du groupe « Ensemble, libérons les énergies vannetaises ! »

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